Chez SimpleMail, nous sommes abonnés à beaucoup – vraiment, beaucoup – de newsletters. Cela nous permet d’illustrer concrètement les bonnes pratiques que nous vous présentons sur ce blog, mais aussi les mauvaises. Nous allons aujourd’hui vous présenter 5 emails que nous avons récemment reçus et vous montrer ce qui ne va pas pour que vous ne reproduisiez pas les mêmes erreurs.
1. Confondre le nom et l’objet d’une campagne
Oups. Dans cet emailing du 31 mars 2015, Voyages SNCF s’est visiblement emmêlé les pinceaux entre le nom et l’objet de cette campagne. Faisons le point.
Le nom d’une campagne est privé, vos abonnés ne le verront jamais. Nommez vos campagnes d’emailing vous permet de les classer et de vous y retrouver plus facilement.
L’objet d’une campagne, lui, est public. C’est lui qui donnera envie (ou pas) à vos abonnés d’ouvrir votre email, il se doit donc d’être le plus percutant possible afin d’éveiller leur curiosité.
À noter: Voyages SNCF est très bon en email marketing, nous recevons régulièrement leurs campagnes et c’est la première fois que nous notons une erreur donc ne leur jetons pas la pierre, cela arrive aux meilleurs d’entre nous 😉
2. Ne pas personnaliser le nom d’expéditeur
Lundi, nous avons reçu ce mail.
Impossible de déterminer au premier coup d’oeil qui nous envoie ce mail – ce qui est TRÈS problématique. Nous avons donc lu l’objet et le préheader en cherchant des indices, mais, à part noter qu’il s’agissait d’un festival, impossible d’identifier lequel.
En temps normal, nous aurions immédiatement supprimé cet email, ne sachant pas de qui il vient, nous nous serions dit qu’il s’agissait sans doute d’un spam mais, comme il a été classé automatiquement dans notre dossier « Newsletter », nous savons que nous nous sommes inscrits à ces emailling.
Nous avons donc ouvert ce mail et nous sommes rendu compte qu’il s’agissait d’une campagne d’emailing de… Futur en Seine.
Jusqu’ici Futur en Seine utilisait tout simplement « Futur en Seine » comme nom d’expéditeur, ce qui faisait parfaitement l’affaire. S’ils voulaient faire de l’A/B testing pour le nom d’expéditeur, ils auraient pu essayer « L’équipe Futur en Seine » par exemple mais « Equipe » tout seul ne fonctionne vraiment pas.
3. Confondre le nom et l’email de l’expéditeur
Autre type d’erreur que nous avons remarqué dans nos boites mail récemment : confondre le nom d’expéditeur et l’adresse email de l’expéditeur – comme a fait Nexx Assurances dans cet emailing du 23/04/15.
On peut, certes, identifier immédiatement qu’il s’agit d’un email de Nexx mais il sera beaucoup plus agréable de lire « Nexx Assurances » que d’avoir à déchiffrer cette adresse email.
4. Oublier d’insérer un code promotionnel
Il y a quelques mois on a reçu cet email de Birchbox.
Birchbox avait bel et bien oublié d’insérer le code promo dans cette campagne d’emailing et s’est donc vu obligée d’envoyer un ERRATUM le jour d’après. On ne vous le répètera jamais assez : testez, testez et re-testez vos campagnes avant de les envoyer !
5. Rater sa personnalisation
Personnaliser vos campagnes d’emailing avec le prénom de vos abonnés, c’est bien. Mais quand ça marche, c’est mieux. Lorsque nous avons ouvert cette newsletter envoyée le 17/04/15, nous avons bien senti que le site VizEat était plein de bonnes intentions mais cela n’a pas suffi…
Pour comprendre, nous sommes allés sur le site de VizEat et nous avons vu que le formulaire d’inscription à leur newsletter contenait seulement le champ email. Pas étonnant donc que personnaliser leurs campagnes avec le prénom de l’abonné ne fonctionne pas puisque c’est une information qu’ils ne demandent pas et donc qu’ils n’ont pas…
[…] cependant à bien avoir les dites informations si vous ne voulez pas complètement rater votre campagne et envoyer un emailing commençant par « Bonjour FNAME »… comme l’ont fait […]
[…] unes par unes pour voir ce qui va, mais aussi ce qui ne va pas. Nous avions déjà rédigé un article similaire il y a quelques mois avec 5 campagnes d’emailing ratées mais nous avons reçu de nouvelles pépites depuis et nous vous les présentons dans cet […]